【HD 1080】-【FR】Air Crash - Vol 148 Air Inter [ National Geographic Channel ]

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Le crash du mont Sainte-Odile est une catastrophe aérienne ayant eu lieu le 20 janvier 1992 à 19 h 20 min (en heure française, soit 18 h 20 min en heure universelle) tuant 87 passagers et membres d'équipage d'un Airbus A320 de la compagnie française Air Inter au lieu-dit La Bloss, sur la commune de Barr, près du mont Sainte-Odile en Alsace. Neuf occupants de l'avion ont survécu.
Le 2 mai 2006, quatorze ans après les faits, le procès de l'accident s'ouvrait devant le tribunal correctionnel de Colmar. Six personnes comparaissaient pour « homicides et blessures involontaires ». Le 7 novembre 2006, le tribunal a relaxé les accusés, d'après lui « ils n'ont pas commis de faute pénale », c'est-à-dire qu'ils n'ont pas commis de faute caractérisée au sens de la loi Fauchon1. Néanmoins, la responsabilité civile d'Airbus pour une faute civile liée à la conception du cockpit de l'A320 et d'Air France en sa qualité de transporteur a été reconnue.

Il s'agit d'un Airbus A320-111 immatriculé F-GGED, livré à Air Inter en 1988. Il est doté de moteurs CFM56-5-A1 construits en coopération par General Electric et la SNECMA, et commercialisés par leur société commune CFMIa . L'Airbus A320 est issu de la volonté de la société Airbus d'offrir une gamme d'appareils diversifiée. Mis en route en 1982, le projet met en place un avion fortement informatisé, technologiquement en avance sur l'industrie aéronautique américaine alors dominante. Pour assurer sa commercialisation, Airbus met en avant la facilité d'utilisation de cet appareil, ainsi que sa fiabilité. De plus, l'ordinateur est considéré comme plus sûr que l'esprit des pilotes, amenant ainsi à privilégier l'action de l'informatique de bord sur celle de l'équipage3. Les crashs d'Habsheim en 1988 et de Bangalore en 1990 ont déjà mis en cause la mauvaise conception des instruments de l'A320 qui donnent la priorité à l'électronique plutôt qu'au pilotage pur, lui valant le surnom de « Rantanplan » par le Personnel navigant technique, le Directeur des essais déclarant à son propos « même ma femme de ménage pourrait le piloter »
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